dimanche 16 septembre 2012

Côte Pacifique : Nuqui les 9-10 aout 2012

Tous les jours un petit bateau à moteur servant de transport en commun longe la côte pour transporter les habitants des différents villages jusqu’à Nuqui, principale ville du coin, voire de la côte toute entière !
C’est une petite ville de 3000 habitants à laquelle on peut accéder soit en bateau, en s’enfonçant dans un bras de rivière, longeant les maisons sur pilotis tombant en ruine, et s’enregistrant à un poste de police posé sur un ponton et formé de sacs de sable… ambiance ‘Apocalypse Now’, soit par avion, puisque c’est un des 2 seuls aéroports de toute la côte Pacifique colombienne.
Arrivée à Nuqui par bateau

Maisons sur pilotis
 Une impression de ville fantôme avec ces maisons sur pilotis dominant des étendues de boue, ces quelques véhicules abandonnés (il n’y a pas de route qui arrive jusqu’ici).
Avion abandonné

La ville a assez mauvaise réputation d’un point de vue touristique, mais le cadre est magnifique, entre une immense plage de sable blanc et ce bras de rivière envahi par la mangrove, les gens (que des afro-colombiens, sauf les quelques habitants de Medellin, blancs, possédants les quelques magasins) sont super sympas et les 2 plages des environs valent le coup d’œil !
Traversée de la rivière encadrée par la mangrove

Transport d'un tronc en vue d'y creuser une barque!!!

Playa Olimpica
 

En plus de cela, je retrouve Carlos, habitant de Manizales que j’avais rencontré sur le bateau et venu ici pour travailler. Le principe est assez intéressant : ils achètent un ‘mercado’ (marché), c'est-à-dire tout ce dont une famille peut avoir besoin pour un mois, pour une valeur approximative de 200 euros et le jouent à la loterie. Pour cela, ils se baladent toute la journée avec une brouette dans laquelle se trouve la pyramide de produits bien empaquetés, et déambulent dans les rues en gueulant dans un mégaphone pour vendre des tiquets à 50 centimes d’euro. Il semblerait que ce‘sport’ ait été inventé en Colombie, par des ‘païsas’ (encore eux !), et que ça s’est exporté dans toute l’Amérique Latine. Ils arrivent à vendre pour plus de 1 000 euros de tiquets par jour, c'est-à-dire une marge de 500%... ils ont vraiment le sens des affaires ces ‘païsas’ !
La brouette et le 'mercado'

 

 

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