lundi 24 octobre 2011

Camion vendu, bien déçus!

Et ben voilà, c'est fait. Après 8 mois de bons et loyaux services, nous voilà obligés de lâcher notre bon vieux camion! Nous serions bien montés avec jusqu'en Colombie, mais étant immatriculé au Chili, pas moyen de le vendre en dehors de son pays, du moins d'une manière légale! Ca aurait pu être tenté, mais il y avait de fortes chances de perdre beaucoup d'argent. Nous avons préféré ne pas prendre le risque.
En plus, les pays plus au nord (Pérou, Bolivie, Equateur, Colombie), semblent un peu plus difficiles à gérer avec un camion, et un peu plus dangereux en matière de vol. Nous n'aurions pas eu la liberté de pouvoir dormir où bon nous semblait et c'est ce qui a fait le charme de cette première partie de voyage!

Le périple au volant d'un camion dans ces 3 pays que sont le Brésil, l'Argentine et le Chili, aura été une expérience vraiment fabuleuse !
28 000 km sans le moindre problème;
8 sorties de situations mal engagées, embourbés ou alors au fond de trous impossibles à remonter, dont 2 avec tracteurs et 1 avec un tracto-pelle;
pas un peso dépensé dans une nuit d'hotel, une seule semaine en camping;
je ne sais combien de visites en station-services pour le trio gagnant douches-vaisselle-Wifi;
des centaines de bouffe dans le camion,
des nuits plutôt fraiches où même la condensation intérieure gelait,
des soirées et des réveils dans des endroits absolument superbes, que nous n'aurions jamais eu l'occasion de voir si nous avions voyagé plus classiquement en bus....
De belles aventures humaines, avec Elo tout d'abord, 8 mois enfermés dans un camion, ça rapproche. Puis Noémie la p'tite soeur qui nous a "gratté" 3 mois et a bien tenu le coup, Camille avec ses 6-7 jours et quelques 1500km, Tim le néo-zélandais, 8-9 jours et pas loin de 9000km, puis tous les gens que nous avons pris en stop, les 2-3 mamies marchant au milieu de nulle part et qui étaient toutes étonnées de nous voir nous arrêter pour leur proposer de les déposer...
Bref, ravis d'avoir pu vivre une telle expérience, avec en prime un camion bien vendu, n'ayant pas trop perdu d'argent dans la bataille, cela représentait une sacrée somme tout de même. Peut-être cet argent sera ré-injecté dans autre chose sur le continent?

Un gros pincement au cœur quand même, (surtout pour Elo qui se retrouve à porter ses 15 kg de vêtements), de devoir abandonner ce camion avec lequel nous avons vécu de belles choses !

Quelques photos souvenir:
Salinas Grandes, frontière Argentine-Chili à 4500 mètres d'altitude

Sorti par un tracteur, Punta Arenas, sud de la Patagonie Chilienne

Dans la neige, nord de la Patagonie argentine

Dans les Andes, passage de frontière Argentine-Chili

Parc Lauca, 4000 mètres, frontière Chili-Bolivie

Vente de crêpes à El Bolson

Reveil à côté de San Pedro de Atacama

A l'intérieur

Purmamarca

Prêt pour la traversée vers la Carretera Australe, début de la Patagonie chilienne


Praïa Moçambique, Santa Catarina, Brésil

Lago Carrera, Carretera Australe, Pataponie chilienne



dimanche 23 octobre 2011

Chili : vente du camion à Arica du 6 au 16 octobre 2011.

Tout ne s'est pas déroulé exactement comme prévu. En effet, avec une liste de travaux aussi longue que variée : repeindre le toit, changer les lames d'amortisseurs, réparer une enceinte, un allume-cigare, faire une vidange, fixer le pot d'échappement, reprendre une fixation du toit et l'étancheifier, régler des portes, détordre la barre arrière... travaux que nous n'avions pas réalisés auparavant avec l'intention de faire tout cela au Pérou la semaine précédent la vente du camion, ce qui nous aurait coûté 2 fois moins cher qu'au Chili ou en Argentine.
Mais l'administration péruvienne en a voulu autrement puisque le lendemain de notre arrivée à Arica, nous avons tenté de passer la frontière et en avons été empêchés par les douaniers chiliens sous prétexte de la non-existence d'accords douaniers entre les 2 pays. En gros, un étranger ne peut pas sortir un véhicule chilien par la frontière péruvienne, même si le véhicule est à lui ! Simple et il faut que ce cas particulier tombe sur nous !
Petite déconvenue donc, qui nous obligera à faire effectuer les travaux à Arica. Heureusement, nous avons trouvé un garage ayant un atelier de peinture, de mécanique et d'électricité et pouvant donc effectuer tous les travaux sans que n'ayons à nous occuper de rien !

1 semaine à Arica, une de plus, on a bien dû y passer 1 mois au total, à surfer, traîner à la plage, jouer au foot, passer du temps sur internet et à l'auberge 'Arica Unite' où nous nous plaisons tant, bonne équipe de 2-3 jeunes français, et toujours une super ambiance avec les gens de passage! De bonnes soirées donc, de bons barbecus et repas !
2 petites journées aussi à la ville frontalière de Tacna, pour changer d'air, profiter de la gastronomie péruvienne (les péruviens sont très réputés pour leurs poissons crus et leur cuisine en général), aller chez le dentiste et la gyneco (la santé coûte 5 fois moins cher au Pérou et le personnel est très qualifié), et assister à un match entre le Chili et le Pérou dans un bar, le Pérou s'étant pris une belle raclée...

Et puis sont arrivés nos acheteurs, Carol et Felix, une maman et son fils de 19 ans, qui vivaient à la Réunion avant de se lancer pour un tour du monde d'un an et avec qui nous étions en contact depuis plusieurs mois via internet. Celle-ci s'était engagée à l'acheter il y a plus de 3 mois, nous ayant même fait un virement, ce qui nous a permis d'être assez sereins et de ne pas avoir à nous occuper de la vente, les travaux nous ayant déjà posé pas mal de problèmes !
Et surtout Carol était d'accord pour le récupérer à Arica, ce qui nous arrangeait énormément, ayant un "pied à terre" à l'hotel, la frontière péruvienne proche, où nous prévoyions de faire les travaux, et la ville de La Paz, où nous devions rejoindre mon frère 3 jours plus tard, accessible en une nuit de bus.
Arica-Tacna, où nous avons passé notre dernière semaine chilienne

Une journée de papiers, dont quelques heures chez le notaire, une autre à le vider et le nettoyer et notre fidèle compagnon, qui nous avait accompagné pendant 7 mois, avec qui nous avions parcouru 28 000 km, 4 pays, n'était plus nôtre ! Sniff et double sniff!

Marché conclu, on peut déboucher le champagne! Les aricenos sont contents, ils n'en croisent pas tous les jours!

Petite bouffe le lendemain soir, avant de repartir vers de nouveaux horizons..

Et nous voilà repartis dans les galères de bus (1er jour : frontière fermée pour cause d'élections en Bolivie, pas de place dans le bus du lendemain matin, retard de celui de l'aprem avec menace de trouver la frontière fermée, arrivée à plus de minuit à La Paz, trouver un logement...), des sacs énormes sur le dos et surtout finie la liberté d'aller où bon nous semble quand nous le souhaitions !

Dernière photo avec Mitch, devant l'hôtel, avec Carol et Felix, Jenny la doyenne...

samedi 8 octobre 2011

Brésil : voyage retour de Florianopolis à Arica, 4200 km, du 29 septembre au 5 octobre 2011

On dépose fiston à l'aéroport de Floripa, et on attaque le trajet. On pensait repasser par Rio pour voir mon pote Julien, mais ça nous fait faire un détour de 1000km. De même, nous comptions passer par Asuncion, la capitale paraguayenne, mais le détour est aussi important!
On décide de faire au plus court, nous allons avoir besoin de temps pour remettre le camion en état avant de le revendre le 12 octobre à Arica. Nous avons prévu de nous arrêter en Argentine pour faire faire certaines choses spécifiques, puisqu'il n'y a que dans ce pays que l'on trouve des Renault Trafic, puis de passer plusieurs jours au Pérou pour les choses plus basiques, ça nous coûtera moins cher !
 
Trajet retour, 4200 km, 5 jours///
Première demi-journée de 12 heures de conduite, on trouve un champ pour dormir et nous faisons réveiller le lendemain matin par le bruit du tracteur, puis visite des flics qui avaient été alertés par le paysan qu'un véhicule avait été abandonné dans son champ.
Deuxième journée d'une quinzaine d'heures de conduite avec le passage de frontière brésil-Argentine sans encombre et une pause à la mission de Sao Miguel das Missoes, bel ensemble architectural du 16ème siècle. Une des missions les mieux conservées parmi la trentaine qui avaient été construites par les jésuites dans la région, entre l'Argentine, le Brésil et le Paraguay (dont nous avions visité 2 à l'aller).


Vue d'ensemble des ruines de la mission
  
 
3ème jour, réveil au bord d'une rivière, (à laquelle nous étions arrivés de nuit par hasard), sous des trombes d'eau, le sol s'est transformé en boue. Un tracteur nous aide à sortir, puis un peu plus loin, un tracto-pelle.
Traversée de la pampa argentine, plat et sans grand intérêt. On finit par arriver à Salta, ville au pied de la cordillère des Andes, où nous voulions faire réparer la boite de vitesse et acheter 2-3 pièces pour le camion, sachant que l'on ne trouve des Renault Trafic qu'en Argentine.
Quel plaisir de se retrouver au pays de la bonne chère, manger de bons empanadas, une bonne côte de boeuf avec une purée maison, boire une bonne bière, un bon café, un bon verre de vin... dans un décor sympa! Décidemment l'Argentine sera vraiment le pays où nous nous serons le mieux sentis jusqu'à maintenant!
 Mais ne pouvant nous permettre de trop trainer, on reprend la route 24h plus tard et dormons une centaine de kilomètres plus loin, à Purmamarca, quebrada de Humahuaca, début de la route en lacets grimpant à travers la cordillère à plus de 4500 mètres d'altitude pour passer la frontière.
On arrive à poser le camion au milieu d'un paysage splendide de montagnes prenant toutes les nuances de rouge, nuit étoilée et réveil magique!

Couleurs à Purmamarca

Mitch au reveil, au milieu des montagnes

Et c'est reparti, 4ème jour de conduite, on embarque un auto-stoppeur français, et attaquons la montée en lacets, passant à travers des paysages de montagnes de toutes les couleurs recouvertes de cactus candelabres, puis évoluant sur les paysages desertiques du plateau alti-planien, ponctués de salars... 
Altiplano et route en lacets


Bassins aux Salinas Grande

Village alti-planien

Coca's time. Ca permet de mieux supporter l'altitude...

Après une nuit en plein desert, on finit par arriver à Arica, une soixantaine d'heures de conduite, 4200 km, sans encombre, ouf!
ET on retrouve l'équipe d'Arica Unite, avec un nouvelle venu, l'homme de Jenny et les vagues d'Arica, toujours aussi violentes. Premier jour, même pas le temps d'arriver au large, je me prends une série sur la tronche, qui casse mon leash et m'oblige à rentrer à la nage, stressé comme pas 2!
L'équipe d'Arica Unite...

jeudi 6 octobre 2011

Brésil : généralités.

Séjour intense et intéressant. Le Brésil est un pays immense et donc très différent en fonction des régions.
On a beaucoup aimé
-le Nordeste, nature sauvage, gros brassage culturel, ethnique
-Rio, grande ville dans un cadre splendide, activités culturelles, musées, ambiance festive tout en pouvant profiter de la nature, de la plage...
-la région des Minas, autour de Rio, et ses magnifiques villages coloniaux.
-Le séjour en Amazonie dans ce "lodge" vraiment sympa.
-Les champs de dunes des Lançois...

Un peu déçus par :
-la côte entre Rio et Florianopolis, de superbes plages, mais entourées de maisons (qui ne gâchent en rien le paysage par contre, puisque ça ne sont que de petites maisons et pas de grands immeubles comme la côte d'Azur!), qui en rendent l'accès difficile ;
-Le monde aux chutes d'Iguaçu, obligés de faire la queue pour prendre une photo... mais spectacle grandiose !

Par contre, petite frustration au niveau du portugais. En effet, l'espagnol permettant de se faire comprendre, avec l'aide de quelques mots en portugais, nous n'avons pas eu la contrainte de ne pas du tout pouvoir communiquer et devoir apprendre la langue. Nous espérions revenir en parlant bien portugais, ça n'est pas le cas.
Et puis ça faisait un moment que nous voyagions en pays hispanophones ou anglophones, parlant les langues et pouvant communiquer avec les gens. Et là, nous nous sommes rendus compte de l'importance de la langue dans un voyage, pour pouvoir rencontrer des locaux, communiquer, partager. C'est ce qui fait une grande partie de l'expérience et nous sommes un peu passés à côté. En plus nous étions tout le temps entre français, ce qui n'aide pas !

Et la chose qui compte aussi beaucoup dans un voyage : la nourriture ! Comme partout, des plats populaires assez basiques composés de riz, de haricots rouges en sauce, d'une farine de manioc et d'un bout de viande ou de poulet... Pas mauvais mais un peu lassant !
Par contre beaucoup de fruits de mer, assez chers, et les fameuses Churasqueria : les serveurs viennent à la table avec des gros morceaux de viande cuits au feu de bois, plantés sur un pic métallique, dont ils vous découpent un morceau, ceci accompagné d'un buffet à volonté. Une fois le premier bout accepté, on se fait assaillir par les serveurs, et on se retrouve avec des assiettes pleines de viande. C'est assez déconcertant les premières fois, on est submergés par l'offre et assez rapidement gavés, mais avec l'expérience, on accompagne de salades et le festin de viande peut durer plus longtemps !
On avait eu la même chose au Paraguay, ainsi qu'en Argentine, mais il fallait se lever, et les viandes proposées étaient différentes.
Pour ce qui est des boissons, les brésiliens consomment des litres de bière plutôt insipide (je crois n'avoir jamais vu de peuple boire autant !), de la caïpirinha: mélange de cachaça, semblable à du rhum blanc, avec du sucre et du citron, délicieux, mais ça soule très vite.
Bien entendu du café, étant un pays producteur, mais pas de machine-percolateur, seulement du café mélangé à l'eau puis filtré... On a été surpris aussi de voir dans le sud des gens avec des thermos et des boules à maté, pratique courante en Argentine-Paraguay-Uruguay...

Et puis le Brésil est un pays cher. Nous avions été mis en garde par tous les voyageurs que nous avions croisés et qui s'y étaient rendus, donc savions à quoi nous attendre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous nous y étions rendus en camion, ce qui nous a permis d'économiser beaucoup d'argent.
Pour avoir un ordre de prix, le litre d'essence coûte 1,30 euro (alors que le pays est auto-suffisant), un expresso plus d'1 euro, un plat du jour une grosse dizaine d'euros...

Enfin, les brésiliens ! Un peu frustrés de n'avoir pu plus communiquer, nous avons quand même rencontré pas mal de monde, les brésiliens étant assez curieux, surtout avec notre camion immatriculé au Chili. Des gens sympas, mais nous avons de toute façon toujours eu jusqu'à maintenant de très bonnes expériences avec les locaux, surtout en Argentine où nous parlons la langue. Je m'attendais aussi à plus d'extravagance de la part des brésiliens !
Les tenues vestimentaires sont beaucoup moins classiques qu'ailleurs. En général, en Amérique du sud, les gens sont vêtus de pantalon-chemise, il est très rare de croiser quelqu'un en short. Là, même en plein centre-ville de Rio, on croise des gens en short et torse-nu, des filles avec des shorts plus que minis...

Divers : des douches gratuites dans toutes les stations service, ce qui est assez pratique pour nous !; très peu de Wifi, et lorsqu'on en trouvait, il était souvent payant, même dans les hotels et cafés... moins pratique !;

Brésil : Ile de Florianopolis du 18 au 29 septembre 2011

Florianopolis, ville assez importante, située à moitié sur le continent et à moitié sur l'île de Santa Catharina, les 2 parties reliées par un pont, mais sans grand intérêt. Nous sommes surtout là pour profiter des superbes plages de l'île et des vagues, réputées être parmi les meilleures du Brésil !
L'île de Santa Catarina et notre trajet

Une semaine à profiter d'une plage déserte, Praïa Moçambique, Elo est heureuse, le camion installé au bord de l'eau, pas mal de surf, des feux de bois, des barbecues...

Campement à praïa Moçambique


D'un autre angle

Devant la mer

Session foot, Vince en difficulté

Par contre, nous avons voulu aller explorer le reste de l'île et les plages sont, comme aux alentours de Sao Paulo, toutes clôturées, ce qui est assez problématique avec le camion et un peu dommage parce que pas aussi sauvage que ce à quoi nous nous attendions.
Mais nous aurons réussi à faire 2 belles ballades qui nous auront conduit à 2 plages superbes, isolées, et désertes.

1ère marche pour arriver sur la plage de Naufragados


avec un petit barbecue

Puis Lagohina do Leste, complêtement isolée et sauvage
 
De très belles vagues aussi, on en a profité à fond, ce qui est rare quand on est avec Vincent, il a généralement plutôt tendance à les faire fuir et à attirer la pluie.. héhé !

Et puis une petite virée de 4-5 jours à 80km au sud de l'île.
De belles vagues à Garopaga, Playa Silvestra, et une fois encore plage superbe mais clôturée. On a trouvé refuge dans un coin sympa, à 20 mètres de la plage, dans le jardin d'un drôle de bonhomme, que l'on voyait sortir sobre et timide, et revenir 30mn plus tard, complètement défoncé, tenant à peine debout, des propos incompréhensibles... On ne sait pas ce que c'était, peut-être le crack ? En tout cas on ne peut pas dire que l'on ait beaucoup communiqué avec lui!

Au sud de Florianopolis, Garupaba et sa plage de Silveira

Même plage, de l'autre côté, au dessus des vagues

Puis le superbe petit village de Guarda do Embau, au bord d'une rivière qui se jette dans la mer dans un cadre grandiose de dunes et de pointe rocheuse. Pas mal de surf, et cerise sur le gâteau, des baleines passaient à 50-100m de nous, nous laissant voir une nageoire, un souffle alors que nous étions en train de surfer...
On a pu les voir de très près depuis les falaises, superbe spectacle ! On n'en avait jamais vu si proches, même lors des sorties pour les voir en en voilier en Calédonie.
La vue depuis notre campement


Puis le superbe petit village de Guarda do Embau, au bord d'une rivière qui se jette dans la mer dans un cadre grandiose de dunes et de pointe rocheuse. Pas mal de surf, et cerise sur le gâteau, des baleines passaient à 50-100m de nous, nous laissant voir une nageoire, un souffle alors que nous étions en train de surfer...
On a pu les voir de très près depuis les falaises, superbe spectacle ! On n'en avait jamais vu si proches, même lors des sorties pour les voir en en voilier en Calédonie.
 
Puis Garda do Embau, petit village au bord de la rivière




L'embouchure de la rivière

Et la plage, avec l'avancée rocheuse et les vagues
Les vagues

L'embouchure de la rivière

Vue sur les baleines depuis l'avancée rocheuse

Sur l'avancée rocheuse

Les baleines, très proches


 
Le départ du Vince approchant, on rentre passer les 2 derniers jours à Florianopolis, pour une soirée 'Churasqueria', viande à volonté cuite au feu de bois, une dernière session surf à praïa Mocambique, petites vagues sympas et surtout surf avec des dauphins, qui sont passés à 10 mètres de nous et ont surfé une vague avec moi. On en avait jamais vu de si près je crois ! Une dernière côte de bœuf cuite au feu de bois sur la plage, et on largue le Vince à L'aéroport, avion pour Rio, alors que nous attaquons la traversée du continent sud-américain, dans le sens inverse !
Dernière soirée de Vincent, côte de boeuf sur le feu