dimanche 23 octobre 2011

Chili : vente du camion à Arica du 6 au 16 octobre 2011.

Tout ne s'est pas déroulé exactement comme prévu. En effet, avec une liste de travaux aussi longue que variée : repeindre le toit, changer les lames d'amortisseurs, réparer une enceinte, un allume-cigare, faire une vidange, fixer le pot d'échappement, reprendre une fixation du toit et l'étancheifier, régler des portes, détordre la barre arrière... travaux que nous n'avions pas réalisés auparavant avec l'intention de faire tout cela au Pérou la semaine précédent la vente du camion, ce qui nous aurait coûté 2 fois moins cher qu'au Chili ou en Argentine.
Mais l'administration péruvienne en a voulu autrement puisque le lendemain de notre arrivée à Arica, nous avons tenté de passer la frontière et en avons été empêchés par les douaniers chiliens sous prétexte de la non-existence d'accords douaniers entre les 2 pays. En gros, un étranger ne peut pas sortir un véhicule chilien par la frontière péruvienne, même si le véhicule est à lui ! Simple et il faut que ce cas particulier tombe sur nous !
Petite déconvenue donc, qui nous obligera à faire effectuer les travaux à Arica. Heureusement, nous avons trouvé un garage ayant un atelier de peinture, de mécanique et d'électricité et pouvant donc effectuer tous les travaux sans que n'ayons à nous occuper de rien !

1 semaine à Arica, une de plus, on a bien dû y passer 1 mois au total, à surfer, traîner à la plage, jouer au foot, passer du temps sur internet et à l'auberge 'Arica Unite' où nous nous plaisons tant, bonne équipe de 2-3 jeunes français, et toujours une super ambiance avec les gens de passage! De bonnes soirées donc, de bons barbecus et repas !
2 petites journées aussi à la ville frontalière de Tacna, pour changer d'air, profiter de la gastronomie péruvienne (les péruviens sont très réputés pour leurs poissons crus et leur cuisine en général), aller chez le dentiste et la gyneco (la santé coûte 5 fois moins cher au Pérou et le personnel est très qualifié), et assister à un match entre le Chili et le Pérou dans un bar, le Pérou s'étant pris une belle raclée...

Et puis sont arrivés nos acheteurs, Carol et Felix, une maman et son fils de 19 ans, qui vivaient à la Réunion avant de se lancer pour un tour du monde d'un an et avec qui nous étions en contact depuis plusieurs mois via internet. Celle-ci s'était engagée à l'acheter il y a plus de 3 mois, nous ayant même fait un virement, ce qui nous a permis d'être assez sereins et de ne pas avoir à nous occuper de la vente, les travaux nous ayant déjà posé pas mal de problèmes !
Et surtout Carol était d'accord pour le récupérer à Arica, ce qui nous arrangeait énormément, ayant un "pied à terre" à l'hotel, la frontière péruvienne proche, où nous prévoyions de faire les travaux, et la ville de La Paz, où nous devions rejoindre mon frère 3 jours plus tard, accessible en une nuit de bus.
Arica-Tacna, où nous avons passé notre dernière semaine chilienne

Une journée de papiers, dont quelques heures chez le notaire, une autre à le vider et le nettoyer et notre fidèle compagnon, qui nous avait accompagné pendant 7 mois, avec qui nous avions parcouru 28 000 km, 4 pays, n'était plus nôtre ! Sniff et double sniff!

Marché conclu, on peut déboucher le champagne! Les aricenos sont contents, ils n'en croisent pas tous les jours!

Petite bouffe le lendemain soir, avant de repartir vers de nouveaux horizons..

Et nous voilà repartis dans les galères de bus (1er jour : frontière fermée pour cause d'élections en Bolivie, pas de place dans le bus du lendemain matin, retard de celui de l'aprem avec menace de trouver la frontière fermée, arrivée à plus de minuit à La Paz, trouver un logement...), des sacs énormes sur le dos et surtout finie la liberté d'aller où bon nous semble quand nous le souhaitions !

Dernière photo avec Mitch, devant l'hôtel, avec Carol et Felix, Jenny la doyenne...

1 commentaire:

  1. "En gros, un étranger ne peut pas sortir un véhicule chilien par la frontière péruvienne, même si le véhicule est à lui ! "
    C'est peut être pour éviter que l'étranger en question aille au Pérou faire réparer son véhicule au prix péruvien et revienne le soir même pour le revendre au prix chilien. Ça s'appelle du protectionnisme économique! Gros malin va!

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