samedi 25 juin 2011

Argentine: Passage au Chili par la Cordillère des Andes, du 23 au 26 juin 2011

On appréhendais pas mal ce trajet puisque la route passe par la Cordillère des Andes à plus de 4000 mètres. Il a neigé les 4 premiers jours où nous étions à Mendoza, provoquant la fermeture de la frontière, donc c’était mal engagé !

Le trajet, en rouge.
Heureusement, soleil magnifique les 2 derniers jours, la frontière semble ouverte, on peut y aller ! On opte pour les 60 premiers kilomètres, pour l’ancienne route du Chili, une piste de terre qui part de la plaine de Mendoza  à 700 mètres d’altitude pour passer par un col à plus de 3100 mètres. Une route en lacets, assez vertigineuse, grimpant à travers la pré-cordillères des Andes et offrant des paysages de montagne fabuleux ! Pas de neige sur la route, nous sommes passés sans problème et Michel a grimpé comme un coureur cycliste gavé d’EPO et d’hormones ! Il ne nous a même pas fait le coup de la panne alors que nous avons passé une bonne partie de la route sur la réserve, pensant trouver de l’essence à la sortie de Mendoza.

Mitch sur la piste en lacets grimpant à travers la pré-cordillère
 
La fameuse route en lacets menant au village d'Uspallata, à la frontière argentino-chilienne.

On débarque à la tombée de la nuit à Uspallata et la frontière fermant la nuit, nous nous posons au camping municipal, vide bien entendu, pour profiter de l’électricité et d’une douche chaude.
 
On débouche dans la plaine coincée entre la pré-cordillère, que l'on voit au fond,
 
Et la cordillère des Andes, enneigée

Il s’avère que le coin est absolument fabuleux : une plaine coincée entre la précordillère et la cordillère des Andes, à plus de 2000m d’altitude. Nous passons la matinée à arpenter les environs, les vestiges de fours à métaux précieux jésuites, une colline couverte de gravures rupestres superbes (je ne suis en général pas fan de ce type de ‘dessin’, mais les explications apportées par l’agent de la municipalité ont rendu la visite super intéressante. Un type jeune mais complêtement mystique).
On apprend que Jean-Jacques Annaud y a tourné une grande partie du film ‘7 ans au Tibet’, les paysages étant très similaires à ceux de l'Hymalaya (semble t'il, je n'y suis jamais allé!) et la situation au Tibet ne permettant pas de tourner dans ce pays.
Montée vers la montagne des 7 couleurs, la cordillère toujours présente

Mitch au milieu de la montagne
 
Fours jésuites du 17ème siècle, servant à fondre or et argent. Uspallata était située sur la route entre les mines d'or et Santiago, d'où partaient les bateaux.

Gravures rupestres devant la cordillère
Et trouvant l’endroit tellement beau, on décide d’y rester une journée de plus et de passer l’après-midi à arpenter les chemins en vélo au milieu de ces paysages de haute montagne.



Le lendemain matin, après la nuit la plus fraiche que nous ayons eu depuis le début de notre périple (tout a gelé à l'intérieur du camion, même l'eau qui restait dans les tasses!), on se lance pour la traversée des Andes.

La route qui part à travers les Andes


Sur cette route, une vallée
 Une première halte au "Puente de l'Inca", un pont naturel ainsi nommé parce qu'il était sur la route qu'empruntaient les Incas pour aller de Cuzco au sud.
Le pont de l'Inca, sous la neige et les stalactites

Puis un site très émouvant: le "cementerio de las andinistas", un cimetière où sont enterrés les gens morts au cours de l'ascension de l'Aconcagua et des monts alentours. Des tombes d'alpinistes de tous les ages, toutes les nationalités, japonais, coréens, yougoslave, américains, argentins, chiliens... posées dans ce petit cimetière recouvert par la neige et au pied de ces montagnes impressionantes. La croix la plus haute était décorée de chaussures de marches et de divers équipements de montagne.
 
Cementerio de las Andinistas et la tombe "décorée", l'Aconcagua dominant la scène.

Cementerio de las Andininistas
Enfin, avant de passer la frontière pour le Chili, le parc national de l’Aconcagua, le plus haut sommet du continent américain, et du monde (après ceux de la chaine himalayenne bien entendu), avec ses 6 962m.
Un petit tour dans le parc, rapide puisque tous les chemins étaient recouverts par la neige, pour admirer la vue sur cette montagne majestueuse, dont le sommet semble assez accessible, en plusieurs jours de marches et d’acclimatation, bien entendu, mais ça n’est pas la période !

Nous devant l'Aconcagua, qui n'est pas celui de droite, mais de gauche!
Et la frontière chilienne: nous sommes obligés de nous arrêter avant pour finir nos derniers fruits et légumes (les chiliens sont très regardants et ne laissent rien passer de fruits-légumes-plantes-artisanat, alors que du côté argentin, aucun problème!). On se fera quand-même supprimer notre beau cactus qui était devenu l'emblême de Michel depuis 4 jours!
Un passage de frontière à plus de 3500 mètres, il faisait déjà -10 à 18h30, c'est vous dire la nuit!

De l'autre côté de la frontière se trouve la station de ski la plus réputée du Chili, Portillo. Un fonctionnement étrange puisque tout est géré par un hotel qui vend des packs, pas déconnant puisque ça nous aurait coûté 100 dollars la nuit+forfait+tous les repas. J'étais bien motivé, mais Elo n'en pouvait plus du froid. Nous sommes donc descendus de nuit dans la plaine de de Santiago pour se rapprocher de la plage et des vagues!

vendredi 24 juin 2011

Argentine: Mendoza, capitale du vin, du 18 au 23 juin 2011

Mendoza est une des 4 plus grosses villes du pays avec son million d’habitants et aussi une des plus réputée grâce à son climat agréable (hallucinant la différence de température par rapport au sud, il doit faire 10-15 degrés de plus qu’à l’endroit où nous étions le matin même!), sa localisation au milieu d’une plaine au pied de la cordillère des Andes, offrant nombre d’activités ainsi que son importante industrie viticole (80% de la production nationale, l’Argentine étant un gros pays producteur, cela représente pas mal de litrons!).
Arrivés du sud un samedi soir assez tard, nous souhaitions profiter de la vie nocturne mendozienne, réputée à travers tout le pays. Un petit verre dans un bar assez ‘ghetto’, on décide de passer la nuit dans un parc immense aux portes de la ville.
5h du matin, nous  n’étions pas installé depuis 5 mn (j’avais à peine eu le temps de me coucher, les filles étaient en train de se préparer), que surgit une voiture, gyrophares allumés, les ‘guadaparques’ ! Pas eu à bouger de mon lit, Elo a géré la situation. Le parc semble en fait extrêmement dangereux, pas mal de violence armée (tout le monde nous le confirmera par la suite, et Mendoza, comme toute grosse ville, semble assez dangereuse. Nous qui n’avions pas mis les pieds dans une ville importante depuis plusieurs mois, ça nous a fait bizarre !).Au final, les gardes, super gentils, nous ont proposé de passer la nuit à côté de leur guitoune, de profiter de leurs toilettes…. La classe ! En France on se serait fait virer avec perte et fracas avec une petite amende en prime je pense. Du coup on y aura passé 4 nuits consécutives, débarquant le soir toujours assez tard, klaxon, les gardes sortaient pour nous ouvrir la porte, comme à la maison !

Petit-dej au bord du lac, dans le parc San Martin.
 Autrement, activités citadines pendant 3 jours : réveil et petit dej dans ce superbe parc, au bord du lac au soleil, et on passait la journée à arpenter la cité : musée de la ville, les places, les emplettes,  séances ciné le soir (il y avait un petit cinéma d’art et d’essai, quel plaisir, ça faisait plus de 5 mois que nous n’avions pas mis les pieds dans un cinéma !), un resto de sushi et une parrilla à volonté (ça se fait beaucoup en Argentine, les ‘Tenedor Libre’=fourchette libre) pour la modique somme de 7 euros : boudin, steacks, côtes de bœuf, saucisses, abats et accompagnements à volonté, pas mal !

Le "Tenedor libre". Bon, ça n'est pas moi qui cuisine, c'était juste pour la photo, qui est assez moche soit dit en passant!
Le dernier jour a été consacré à la visite des vignobles et les dégustations. Nous en gardions un super souvenir de la Nouvelle Zélande, mais la zone semble beaucoup plus courue et n’offrait pas les mêmes prestations : déjà quasi-toutes les dégustations étaient payantes mais en plus le coin est beaucoup plus urbanisé, beaucoup plus de trafic, et à cette période, les vignes sont dénudées donc pas très pittoresque !
Mais ça ne nous a pas empêché de faire une visite d’un beau musée exposant tous les équipements depuis l’arrivée des premiers producteurs, il y a plus de 200 ans, plus une petite dégustation, et une autre dégustation dans un autre domaine, tenu par des français, vraiment top. Présentation de la cave, puis pour 5 euros on pouvait goûter 5-6 de leurs vins, avec explications…
La gérante, super sympa, nous a proposé de passer la nuit sur place, il y avait des douches…
Du coup on est repartis en ville avec Nico, œnologue de notre âge, qui travaille au domaine depuis 4 mois, et qui voyage dans les pays producteurs de vin en bossant dans les domaines.
Super soirée autour d’une pizza dans un resto ‘ghetto’, salle comble devant un match de foot, ambiance marrante, puis dans un petit pub irlandais vraiment sympa !

Dégustation dans le musée. Superbe salle!
Réveil au milieu des vignobles (j’en ai profité pour aller courir), avec une vue extraordinaire sur la cordillère des Andes enneigée, génial !

Les vignes et la cordillère enneigée en fond visuel
Par contre, la ville, il ne faut pas en abuser et nous poursuivons notre route vers l’ouest, pour traverser la cordillère des Andes dans le but de rejoindre le Chili.

lundi 20 juin 2011

Argentine: El Bolson à Mendoza, 2000km de route, du 12 au 18 juin 2011

Plus d’un mois que nous sommes dans le coin d’El Bolson, il est temps de penser à monter au nord, sinon nous n’attendrons jamais le Brésil dans 2 mois pour rejoindre les parents et la Colombie en décembre pour notre vol de retour vers la France!

On embarque Camille, une copine française rencontrée au camping d'El Bolson quand nous y séjournions, qui faisait elle aussi du ‘WWOOFing’ dans une ferme du coin, tenue par des allemands. Ca semblait moins riant que notre expérience (ils nous ont payé un café quand nous sommes allés la chercher et avons pu nous rendre compte de l'ambiance), mais ca lui a plu ! Pour elle aussi ça a été traite, vaches... mais dans un cadre plus "rustique"!
Première étape: Bariloche, ville de montagne, capitale de la région des lacs, à 200km au nord d’El Bolson, par une route offrant de beaux paysages de montagne.
On nous avait prévenus que la ville avait été recouverte par le sable et les cendres du volcan voisin, mais on ne s’attendait pas à ça ! Un nuage de poussière soulevé par le passage des voitures, du sable gris recouvrant chaussée et trottoirs, et pas mal de gens à déblayer les toits pour éviter les effondrements… Un voile opaque rend la visibilité très limitée. Quel dommage puisque ce coin semble magnifique avec ses lacs, ses forêts, ses montagnes enneigées…


Notre trajet, à l'echelle de l'Argentine

Notre trajet, en jaune, d'El Bolson à Junin de los Andes, où nous sommes tombés en panne


En jaune, la fin de la route, jusau'à Mendoza
On a réussi à faire une boucle vraiment jolie le premier jour, mais le réveil sous un nuage de cendres le lendemain (dû à l'orientation du vent dans notre direction) nous a poussés vers un départ prématuré !
Mais ca n'est pas non plus très grave, la ville semble extrèmement "toutous", des hotels partout, tout est écrit en hébreu (ceci est très révelateur en Amérique du Sud, les israéliens y voyagent beaucoup, suite à leur service militaire, et surtout dans les coins les plus "toutous").
La place principale de la ville, avec ses maisons caractéristiques en bois et pierre, du début du siècle, recouvertes de sable volcanique.

Elo qui "pose" devant un paysage du "Circuito Chico", superbe coin, dommage qu'il y ait eu ce nuage de cendre!

Paysage du "circuito Chico", à côté de Mendoza. On se rend compte de l'opacité du nuage de cendre.

Rue de Bariloche, sous une importante épaisseur de sable.

Camille, dont l’hôtel ferme dans 2 jours pour cause de catastrophe naturelle (c’est hallucinant ce qu’a provoqué comme désastre ce volcan, le quart du pays est placé en plan d’urgence!), décide de faire la route avec nous jusqu’à Mendoza, notre prochain étape, 2 000km au nord (rien que ca !).
Les 200 premiers kilomètres se déroulent au milieu d’un brouillard de cendre, la route est recouverte, on ne voit pas à 200m, et la cendre se faufile par tous les orifices de la voiture ! Impossible de sortir, ca brule les yeux et on en prend plein la bouche. Le paysage est tout recouvert par une épaisseur de 20cm de sable volcanique, quel désastre écologique pour cette région spécialisée dans l’élevage. Des milliers de bêtes vont mourir !

Sur la route au nord de Bariloche, un paysage ravagé par ce nuage de cendre, l'horreur!
400km plus loin, une fois sortis du nuage, notre première panne, à 20km de la station service ! Aller-retour en stop, la voiture repart, et en arrivant en ville on tombe sur un barrage de flics, bien décidés à nous garder, et avec lesquels on passera 3h pour une histoire de papiers, dont passage au commissariat !
En sortant du commissariat on retombe en panne à 500m de la station service (on n’avait du coup pas pu faire le plein à l'aller puisque l’on s’est fait intercepter avant !)… Et pour finir, les filles s’aperçoivent qu’elles ont oublié leurs chaussures sur le bord de la route où nous étions tombés en panne la première fois et il se met à pleuvoir et à faire nuit… Une des plus belles journées depuis le début de notre voyage !
Pour ne pas empirer la situation on décide de s’arrêter quelques centaines de mètres après les chaussures, sur le bord de la route, pour passer la nuit. Ouf !
On repart par la célèbre ‘Ruta 40’, qui longe les Andes sur toute la longueur de l’Argentine, en direction des montagnes.
Arrivés dans un petit bled au bord d’un lac, qui doit être superbe en été mais assez glauque sous cette pluie-neige qui commence à tomber. On décide d’y passer la nuit en espérant avoir beau temps pour grimper au volcan qui domine la région le lendemain.

Au réveil le temps est assez encourageant, sauf qu’il est tombé 20cm de neige pendant la nuit!
Et il fait accessoirement vraiment frais puisque nous nous réveillons avec la condensation gelée dans la voiture. Cela ne nous était arrivé qu’une seule fois dans l’extrême sud de la Nouvelle-Zélande. Hé oui, on fête l’arrivée de l’été en France, ici c’est l’inverse !
Michel ne pourra effectuer que 500m des 8km de piste qui nous mènent au pied du volcan, la route étant enneigée ! On fera le reste à pied, dans un paysage superbe, mais impossible de monter au sommet du volcan, le chemin ayant disparu, recouvert par la neige ! Ca n'est pas très grave, la vue sur les lacs est déjà superbe, et d'être au milieu de toute cette neige nous enchante!

Avant d'arriver au sommet du volcan, beau point de vue sur les lacs en contre-bas.

On reprend la route, du moins une piste de 30km qui passe au milieu des montagnes, recouverte de neige, 2 traces de voiture, je ne sais pas encore comment a fait Mitch pour passer, il est vraiment extra ce cam's!
Le camion sur la piste de neige, au milieu des montagnes.

Paysage de la "Ruta 40" et la cordillère des Andes enneigée

Le reste du trajet pour arriver à Mendoza nous fait passer par une succession de paysages grandioses de montagnes, de plaines, de rivières, de pistes, de villages posés au milieu de la pampa argentine pour finir par 40km de piste au milieu d'un canyon aux formes et aux couleurs extraordinaires...
Le canyon d'Atuel, superbe!

Formations rocheuses dans le canyon d'Atuel.



Sortie du Canyon d'Atuel, on s'autorise un petit verre devant ce paysage de la "Valle Grande".
Débarqués à Mendoza un samedi soir à 1h du mat, après 2000km de route effectués en 6 jours (on s'est pas préssés!), on décide d'aller boire un coup, la ville étant réputée pour sa vie nocturne!

vendredi 10 juin 2011

Argentine: 9 juin, 30 balais!

J'appréhendais un peu la journée des 30 balais, mais celle-ci a été plutôt originale et restera un excellent souvenir. Traite, conduite d'un tracteur, Massey Fergusson qui plus est, puis j'ai pu appeler toute la famille pour finir sur une soirée vraiment sympa. On se tatait à aller manger au resto en ville et enchainer sur un bar tous les 2 avec Elo, ou rester à la ferme avec les jeunes qui étaient restés, les anciens étant repartis... On a opté pour la deuxième solution, ce qui fut un bon choix! Super soirée, la fête battait son plein quand je me suis fait mordre par le molosse de la maison parceque je le titillais alors quíl dormait. Du coup mission urgences pour me faire poser 3 points au menton, bien vu!
Conduite de tracteur, la classe, avec le chien qui m'a croqué!

Sont pas mignons tous les 2?

Dans la cuisine de la Paciencia, à l'apéro..

De retour de l'hopital avec mes 3 points au menton

mercredi 8 juin 2011

Argentine:WWOOF à la "Piedra Parada" du 28 mai au 5 juin 2011

Départ samedi 28 mai pour une semaine dans la propriété que possède Ana à côté d’un lieu s’appelant ‘Piedra Parada’ (pierre posée), 200km de route vers le sud (en direction d’Esquel où nous sommes passés il y a 1 mois) et 100km de piste vers l’est, pour débarquer dans un coin hallucinant: déjà cette pierre de 200m de haut, 80m de diamètre, posée à plusieurs kilomètres des falaises qui composent le site! Nos hôtes nous apprennent alors que c'est notre cher Florent Pagny qui a acheté une immense propriété englobant ce rocher majestueux!
La fameuse "Piedra Parada".

Puis on suit un chemin traversant des propriétés gigantesques pour débarquer dans un cratère formant une plaine immense encadrée par des montagnes au formes ‘far-west’. La propriété d’Ana (qu’elle possède avec 2 amis à elle) s’étend à perte de vue (elle n’en connait même pas les limites, c’est ca l’immensité de la Patagonie !), une petite maison, une yourte posée au bord de la rivière (où nous avons dormi, au frais), pas d’eau, pas d’électricité, un groupe électrogène tournant 1h par jour,  un poêle-four à bois, un frigo à gaz… ca ne les empêche pas d’être super bien installés et de manger comme des empereurs.
2 ouvriers et un ‘chef’ y viennent 1 semaine sur deux depuis un an et demi pour retaper la maison principale en béton+"adobe" (équivalent du pisé=construction en terre) et une autre petite maison, toute faite d'adobe, qui avait été fortement endommagée par la rivière voisine lors d’une crue importante.
Une semaine à préparer une base solide en pierre+béton, démonter la case brique par brique (d' d’adobe), transporter des tonnes de pierres, tamiser des centaines de kilos de sable, jouer de la bétonnière… pendant qu’Elo restait pas mal coincée en cuisine (ce qui l’a bien gonflé ! Mais elle se passait les après-midis tranquille, posée au soleil, pendant que bibi bossait).
Trois superbes ballades dans cette plaine extraordinaire, de bons ‘posages’ au soleil avec un bouquin et cette vue  sur les montagnes alentours, que l’on avait du matin au soir…
Pas mal de passage puisque Elodie a débarqué le lendemain de mon arrivée avec Ana, sa soeur et son homme, ainsi que 4 amis d'Ana. On s'est retrouvé à plus d'une douzaine autour de la table, ce qui ne faisait pas le bonheur d'Elodie qui s'occupait en grande partie de la nourriture... 
Mais tout le monde était extrèmement sympa, les amis, les ouvriers... Marrant de passer du monde des ouvriers à celui des amis d'Ana, un peu "haute société" mais très simples! Nous avons pu nous fondre dans la culture argentine, boire du maté, fréquenter des milieux ouvriers... J'ai même pu servir le maté!

Montagnes

La yourte dans laquelle on dormait, à côté de la rivière, devant ces montagnes hallucinantes, bien au frais (il devait faire des températures négatives la nuit, sans chauffage)

Chargement de pierres

Posé au soleil

La petite maison d'adobe qu'ils sont en train de refaire.

Barrières du "ranch". La propriété était auparavant une estancia: moutons, chevaux...

Point de vue lors d'une de nos ballades

Elo sur son escargot

Un bon "asado"(grillades) argentin. Les ouvriers au 1er plan, Ana au fond, et Matias, le "chef" et bon pote de Ana.