mardi 28 février 2012

Venezuela : Choroni du 11 au 14 février 2012

Choroni est un petit village de pêcheurs à 200 km à vol d’oiseau de Caracas, accessible après un voyage en bus de 4h à travers le parc national Henry Pittier, une route serpentant au milieu d’une forêt tropicale luxuriante dans un bus rustique crachant une salsa à plein volume. Ce fût le premier endroit que nous avions visité il y a 10 ans, voyage souvenir !
Choroni, sur la carte
La pénibilité d’accès ne l’empêche pas d’être une destination très courue des caraquenos durant les fins de semaine. Et j’y débarque un samedi soir en pleine fiesta.
Le passe-temps favoris des vénézuéliens est de boire de la bière et du rhum, beaucoup, autour du coffre de leur voiture rempli d’enceintes crachant de la musique latine à plein volume.
Choroni ne déroge pas à la règle sauf qu’en plus, l’endroit est réputé pour ses ‘tamburés’ battant le rythme durant toute la nuit des vendredis et samedis soir. Chaude ambiance !
Sauf que le seul endroit bon marché est un camping d’artisans, ces sud-américains qui voyagent en vendant les pièces qu’ils fabriquent, plutôt ‘roots’.  Installé au bord de la rivière, on est quand même pas mal !
Dimanche matin, premières lueurs du jour, une bagarre de soulards éclate, je ne sais pas pour quelle raison, mais ça dure au moins une demi-heure, ça gueule de tous les côtés, ça court, ça frappe, j’entends parler de couteau… Je reste réfugié dans ma tente, ne craignant qu’une chose : qu’un mec tombe dessus et me l’explose, ça m’étonnerait qu’ils aient une responsabilité civile pour me la repayer. Mais ça se tasse !
Et puis quelques heures après, je suis réveillé par les hurlements de mon voisin qui s'en prend au gamin du camping parce qu’il se ballade avec un objet qui était dans sa tente. Le séjour commence bien dans ce camping, surtout qu’il attire toute la jeunesse alternative du village. Pas très rassurant de laisser ses affaires toute la journée sans surveillance, heureusement que j’ai un casier, fermé par des bambous, donc pas très sécurisé !
3 jours à profiter du village une fois la tranquillité post-we revenue, acheter du poisson et des crevettes aux pêcheurs, rencontrer du monde, principalement des argentins, vendant leur artisanat, et les gens du camping.
Maisons de Puerto Colombia, Choroni


Port de pêche à l'entrée de la rivière

Bateaux de pêche

Embouchure de la rivière traversant le village de Choroni

Vue sur la côte
 
Et accessoirement se poser sur cette plage de sable blanc à l’eau turquoise, encadrée de palmiers : une vraie carte postale!
Natation au milieu de centaines de poissons de toutes les couleurs, l'impression d'être en Nouvelle-Calédonie, ce sont les mêmes espèces!

¨"Playa Grande" à 10mn à pied du village de Choroni. Vue depuis le nord

"Playa Grande" depuis le promontoire, au sud

paysage de carte postale
 
Ah si, le dernier jour, 2 bonhommes, la trentaine, sirotant leur bouteille de rhum sur la plage, viennent me parler. Très sympas, je passerai une bonne partie de la journée en leur compagnie. Rapidement ils me disent très librement être homosexuels, c’est assez rare dans ces pays latins plutôt machos et ça attise ma curiosité.
Ils m’expliquent être nombreux au Venezuela. En plus, Choroni semble être une destination très branchée dans ce milieu. L’homosexualité semble être plutôt bien acceptée dans ce pays, j’en suis surpris !

C’est la première fois que je me retrouve tout seul pendant le voyage, même si je le suis rarement pendant ce court séjour, cela fait bizarre !
Je ne trouve pas les vénézuéliens très avenants et très curieux, ils sont plus intéressés par leurs bouteilles et leurs bières, et je passe au final plus de temps avec des argentins, encore une fois beaucoup plus nombreux que n’importe quelle autre nation à voyager dans ce pays.



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