dimanche 4 mars 2012

Venezuela : Mérida du 15 au 19 février 2012

Après une nuit dans un bus glacial, c’est hallucinant la température à laquelle ils peuvent baisser la clim, on arrive, avec un couple de danois rencontrés à la plage, le matin à Mérida. Eux n’ont pas pu fermer l’œil de la nuit tellement ils ont eu froid, enviant mon sac de couchage+polaire dans lesquels j’étais emmitouflé, le nez congelé !
Route vers Mérida
Mérida est une petite ville à l’ambiance décontractée, coincée dans une vallée surplombée de superbes montagnes dont certains sommets culminent à 5000 mètres (dont le pico Bolivar, encore lui, le plus haut du pays !).

Plaza Bolivar-Mérida
C’est un endroit assez fréquenté par les touristes vénézuéliens et du monde entier, attirés par ces paysages d’altitude et les activités proposées.
Entre autre, du centre- ville part le téléphérique le plus haut et le plus long du monde, le long duquel nous avions marché lors de notre premier passage, mais qui était en cours d’amélioration cette fois, grimpant de 1500 à plus de 4000 mètres d’altitude sur plusieurs km. Mais aussi de nombreuses randonnées, ascensions de sommets, parapente, canyoning…
Une première journée de VTT avec le pote danois et un guide sur des chemins autour de la ville.
Ballade en VTT assez physique, avec Anders, mon pote danois, au centre




Les activités proposées coûtant plutôt cher, j’ai essayé de me débrouiller comme j’ai pu pour aller marcher par mes propres moyens, en prenant les bus de montagne, taxis...

Une journée pour découvrir les sources thermales de Mucuy (bassin d’eau chaude dans un paysage grandiose) et les montagnes alentours avec un colombien rencontré en ville. Ce con, équipé d’un GPS et sûr de lui, nous aura complètement paumés et menés sur un terrain très pentu et dangereux. On finira quand même par arriver dans le village de Mucuchies, réputé avoir conservé son atmosphère de petit village de montagne, mais sans grand intérêt.

Paysage au dessus de Mérida

Une fois arrivés en haut, apres une bonne galère, avec mon poto colombien
Le lendemain, le pote colombien rentre en ville pour prendre un avion pour la côte et je continue en solitaire à partir de la ‘Laguna Mucubaji’.
Il y a un monde fou, le lac est une des principales attractions touristiques de Mérida, surtout pour les vénézuéliens, et malgré les 3 heures de route qui le séparent de la ville, beaucoup ont fait le déplacement dans les montagnes.

Laguna Mucubaji, depuis un endroit où l'on ne voit pas la foule

Ambiance populaire, des centaines de locaux prenant des photos, montant à cheval, mangeant, tout ça dans un sacré brouhaha… mais je m’en éloigne et me retrouve rapidement tout seul dans le ‘paramo’. C’est un terme désignant l’écosystème de montagne au-delà de 3500 mètres d’altitude, spécifique à cette région (Venezuela, Colombie et Equateur) à la végétation rare, peuplé de freilejones, plantes endémiques de la région.
La randonnée me mène tout d’abord au sommet d’une vallée envahie par les freilejones, et offrant de superbes points de vue sur les montagnes alentour.

Vallée au dessus de la Laguna Mucubaji et Freilejones

Au sommet de la vallée, freilejones au premier plan



En redescendant, je croise un groupe de vénézuéliens qui m’indiquent un chemin vers un mirador offrant une vue magnifique sur des lacs d’altitude : la Laguna Negra et la Laguna de Los Patos.

Point de vue sur la Laguna Negra

Et sur la Laguna de Los Patos
De retour à Mérida, en plein carnaval, plus une chambre de libre, heureusement que l’on me laisse dormir dans un hamac sur la terrasse d’un hôtel alors qu’il fait affreusement froid et que la fête bat son plein à l’extérieur. Dur de fermer l’œil !
En plus, impossible de trouver un endroit vraiment sympa pour faire la fête, commençant la soirée avec un lituanien et un brésilien dans un bar, puis tentant un lieu plus populaire, énorme concert de musique locale, intéressant mais pas vraiment à mon goût ! Pas de défilés comme à Rio, Salvador ou Barranquilla, simplement des gens picolant dans les rues, des concerts et des corridas où des milliers de personnes s’amassent.


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