dimanche 4 mars 2012

Venezuela : San Cristobal dans une famille du 19 au 21 février 2012

Jacques, collègue du Maroc avec lequel je me suis très bien entendu, et sa femme vénézuélienne Gladys, me parlent depuis des années de leur maison de San Cristobal. Cette ville étant proche de la frontière colombienne et devant y passer pour traverser en Colombie, je préviens Jacques qui m’organise un petit séjour en famille vénézuélienne.
La sœur de Gladys, son mari, leurs 2 enfants, la femme de l’un d’eux et leur fils m’attendent tous à la sortie du bus.
Séjour très instructif à vivre au rythme d’une famille vénézuélienne : petits-déjeuners à base de soupe de pomme de terre-œufs-coriandre, accompagnés de la traditionnelle arepa (galette de farine de maïs), découverte des plats locaux : soupe de panse et légumes, cachapa au fromage…
Une chose qui m’avait déjà interpellé quand nous avions vécu ici : il n’y pas vraiment la culture de se réunir tous ensemble autour d’une table comme nous le faisons en France. Je me retrouvais souvent à manger avec le mari, les 2 fils prenant le repas en cours de route, les femmes mangeant à un autre moment.

Ils m’ont fait découvrir tous les sites d’intérêt de la région. San Cristobal n’a pas beaucoup d’endroits touristiques, mais 2 petits villages coloniaux aux alentours, Peribeca et Capacho, où les habitants de San Cristobal se réunissent pour picoler autour de leurs voitures ou sur la place du village et grignoter un morceau. Fin de semaine en plein carnaval, il y a du monde. C’est très populaire et assez intéressant socialement.
J’ai ainsi pu découvrir différents aspects de la culture vénézuélienne et plus particulièrement du Tachira, région de San Cristobal : les spécialités locales de pates de fruits, de confitures, de viandes, de jus.
Ici aussi on joue à la pétanque, mais avec des boules 3 fois plus grosses qu’en France, c’est assez étrange, mais les règles sont les mêmes !
Une dernière soirée autour d’une ‘parrilla’ : viandes cuites à la braise, dont des morceaux de tripes délicieux, accompagnées par la boisson locale : le ‘Cacique’, rhum ambré vénézuélien ayant très bonne réputation de par le monde et que les gens consomment en grosse quantité dans le pays !
Autour de la parrilla


Omar et Maritza auront la gentillesse de m’emmener jusqu’à Cùcuta en Colombie, pourtant à 3 heures de route, ce qui m’arrangera énormément puisque ça m’évitera de changer de bus, de taxis, avec mon énorme sac, et surtout de ne pas avoir à affronter seul les douaniers et policiers vénézuéliens affreusement corrompus, surtout au niveau des frontières.

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