jeudi 26 mai 2011

Argentine: "WWOOF" à la ferme de la Pacencia du 24 au 28 mai puis du 5 au 12 juin 2011

Débarqués en milieu de matinée, un couple d’américains sur le départ et une américaine qui restera avec nous pendant encore 10 jours, un jeune du village qui donne un coup de main à la ferme, et Ana, notre hôte, la cinquantaine, qui semble avoir un travail dans une ville à 300 km mais qui semble passer quasiment tout son temps dans sa ferme.
Une immense et superbe propriété dominée par les montagnes enneigées, entourée par la forêt, 3 vaches, 3 veaux, des poules, des canards, 2 chiens dont 1 énorme, une dizaine de chats…
La propriété avec la mare aux canards au 1er plan, la maison au second, et les chaines de montagne au fond.
Petite case dans le jardin qui sert à heberger les volontaires en été, avec la chaine du Piltriquitron enneigée en fond visuel
La première demi-journée sera consacrée à l’élaboration du fromage, de la ricota, du beurre… un processus long mais très intéressant ! Ils vivent quasiment en autonomie, élaborant beaucoup de produits de leur consomation: beurre, pain, fromage, muesli, yaourts, crème fraiche, confitures, et font pousser fruits et légumes d'une facon très "bio".  Ca fait rêver, mais on se rendra vite compte de la quantité de travail que ca représente!
Le 2ème jour commence avec la traite des vaches, moi qui avait toujours voulu faire ca ! Nous n’avons pas été très performants, mais c´était génial d’assister à cette opération !
Et puis un petit dej hallucinant, 100% fait maison : des muesli (noix, amandes, graines, miel), yaourt, compote puis pain, beurre et des confitures de prune, d’abricot, de framboise, de coing… même du dulce de leche (sorte de caramel dont les argentins raffolent) et du café au lait avec le lait de la traite du matin… bref, résolument bio et surtout délicieux !
Nous sommes pourtant habitués aux petit-dej grandioses avec nos bols de muesli-banane-kiwi-yaourt et à ceux de la maison, mais là, c´était extraordinaire !
Le reste de la journée s’est déroulé sous un temps magnifique, à s’occuper des divers choses de la ferme : le bois, donner à manger aux animaux, faire sortir les vaches, nettoyer l’étable…
On finit tranquillement dans la maison, autour d’un grand feu dans la cheminée, à bouquiner, réviser un peu d’espagnol, trainer sur l’ordi… bien heureux et surtout bien au chaud ! Ca faisait plus de 2 mois que nous n'avions pas eu l'oportunité de passer une soirée à l'intérieur et au chaud, quel plaisir! Et dormir dans un vrai lit!
Ana est très gentille. L’américaine, qui doit avoir notre âge et qui se destine à travailler dans des fermes,  aussi ! Lautaro, 27 ans, qui travaille ici est assez froid au 1er abord, un vrai patagon bien bourru, mais s'avèrera être très sympa. Bref, tout il est beau !
C’est d’ailleurs marrant puisqu’ils pratiquent l’agriculture bio-dynamique, à laquelle nous avions déjà eu affaire en Nouvelle-Zelande. Agriculture en accord avec les cycles de la lune, toujours aussi compliqué pour nous !


Elo faisant rentrer les vaches à la tombée du jour.
5 jours à s'occuper de toutes ces "petites" choses de la ferme, des journées bien remplies mais nous avons beaucoup appris.

Départ pour une semaine à "Piedra Parada", 300 km au sud d'El Bolson, où notre hote a une propriété sur laquelle des ouvriers sont en train de construire on ne sait pas encore quoi...
Tri du blé dans le but de séparer les épis des tiges.


Matt à la traite, la classe!

Elo en pleine élaboration de dulce de leche, à partir de lait frais, un délice!

De retour de Piedra Parada après une semaine de travaux orientés construction, nous voilà de nouveau à enfiler nos bottes tous les matins (hé oui, ca fait 4 jours qu’il pleut, c’est une zone humide) pour aller nourrir les vaches, traire (opération qui demande 2 bonnes heures, pour traire 3 vaches à 3), pendant qu’Elo prépare le petit-dej de champions, retourne les fromages et nourrit chats et chiens...
Petit dej à 11h du mat (le soleil se levant à 8h30), nourrissage et sortie des poules puis chacun vaque à ses activités (entretien de la ferme, nettoyage de l’étable, fabrication du fromage, du dulce de leche, de Ricotta, de beurre, de muesli, ballade… ) tout en maintenant le feu de la cheminée et du poêle à bois.
Puis le soir il faut remettre ca : rentrer les poules, préparer l’étable, la bouffe des vaches, les rentrer…  à la tombée de la nuit. Ensuite on se pose dans la maison, bouquinons, ordi, cuisine…
Des journées bien remplies et intéressantes !
En plus de cela il y a toujours du monde à la ferme. A débarqué il y a 4 jours une famille de 5 personnes réfugiés pour cause d’explosion de volcan côté chilien. Leur village, à 250 km au nord d'ici, est recouvert de 30cm de sable volcanique, plus d’eau ni électricité.
La grand-mère parlait couramment francais, ses grand-parents étant parisiens et la mère a fêté ses 50 ans la veille de mon anniversaire, avec 3-4 ‘rippys’ de cet âge, très sympa !
 Mais il va falloir décoller, ca fait déjà plus d’un mois que nous sommes dans ce coin. J’ai réglé tous les petits détails du camion, il est passé chez le garagiste pour un petit pb de pot d’échappement. Demain, samedi 11 juin, nous devrions passer la nuit au camping pour dire au-revoir à nos potos pour ensuite filer vers Bariloche, ville à 200km au nord d’ici.



2 commentaires:

  1. La bise aux vaches, poules et lapins
    bon woof à vous
    prenez des notes faudra nous apprendre après
    Bisous
    JB

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  2. toi tu dois garder tes vaches, et moi je garde ta mère et elle broute! alain

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