Chili: le retour, à Pichilemu, vague de classe mondiale, 26 juin au 4 juillet 2011

Après notre passage de frontière à 4000 mètres d'altitude par -10 degrés, il n'y a pas eu moyen de persuader Elo de dormir dans la station de ski de Portillo pour une journée de ski, et nous avons donc décidé de descendre au bord de la mer d'une traite.

Notre tajet depuis la frontière, en jaune

Le lendemain matin nous arrivons dans la petite ville de Pichilemu, un dimanche, grand soleil, 20 degrés, quel plaisir pour nous qui n'avions pas eu plus de 10 degrés depuis un certain temps!
Après une petite course, on se dirige directement vers la "Punta de Lobos" (la pointe aux loups- de mer), où se trouve une vague très réputée. Le coin est superbe, une falaise formant une pointe et qui plonge dans la mer, au pied de laquelle viennent dérouler de très belles vagues!
Par contre il y a foule à l'eau, lundi étant férié et les vagues étant annoncées belles, beaucoup de surfers de Santiago ont dû faire le déplacement! Ca n'est pas très grave puisque je n'ai pas de planche et j'attendrai mardi pour me mettre à l'eau, une fois que tout le monde sera parti!

On installe Mitch sur un coin de plage, devant les vagues, orienté nord, c'est à dire toute la journée au soleil, on est tout seuls, personne ne venant stationner où l'on se trouve, génial!


Notre Mitch bien installé sur la plage et devant les vagues!



Vue sur la vague de la "Punta de Lobos"


Le lendemain, lundi, après avoir parcouru la ville en long en large et en travers, je finis par acheter une planche neuve et peut me mettre à l'eau le soir même, une fois tout le monde parti.
On passera une semaine au bord de l'eau, à se faire cuire les poissons que nous ramènent les pêcheurs du coin vivant dans une petite bicoque à flanc de falaise, bouquiner, rencontrer du monde.
Pas mal de marche sur la plage pour Elo, sa spécialité, beaucoup de surf pour moi avec une petite session au lever du soleil, sous un froid horrible, obligé de sortir au bout de 2 heures, ne sentant plus mes membres (je suis un des seuls à surfer sans bottes ni cagoule), petit dej, missions diverses, puis grosse session en fin d'aprem, le soleil ayant eu le temps de chauffer toute la journée, ça allait beaucoup mieux! Une vague extraordinaire, entre 300 et 500 mètres, nous étions au maximum 10 personnes à l'eau (ce qui est rare pour une vague d'une telle qualité!), un vrai régal!
Et fait marquant: j'ai pu apercevoir 4 ou 5 loups de mer, sortant la tête à quelques mètres de moi ou même surfant les vagues, comme les dauphins! Ca change des dauphins que nous voyions en Nouvelle Calédonie, mais c'est marrant! Je pensais cela beaucoup plus agressif, protecteurs de leur territoire, mais il semblerait qu'il n'y ait jamais eu aucun accident à déplorer!

Vague un jour où il y avait un peu de taille

 

Même jour



Le lendemain, plus petit mais très joli, et tout seul à l'eau!

La maison à vendre au bord de la falaise, au dessus de la vague

Nous avons bien sympathisé avec un néo-zélandais, Tim, très marrant.
Puis Olive et Alex, nos potes de Santiago, sont venus nous rendre visite pour le we, une journée de dimanche sous un grand soleil, pas un brin de vent, il devait faire 25 degrés, barbecue sur la plage, parfait!

Avec Alex et Olive, devant "Los Morros", grosse formation rocheuse qui fermait la baie.



Poisson grillé sur la plage avec Olive et Alex

 Petite anecdote: le lundi était férié pour cause de "San Pedro", Saint Pierre, saint patron des pêcheurs. Nous avons assisté à une procession avec amenée de la statue de Saint Pierre jusqu'à la mer. Ce qui est marrant c'est que dans mon village, à Giens, à la même période, il y a aussi une procession avec messe sur le port du Niel.

Fête de la Saint Pierre sur la plage de Pichilemu

2 petites séquences de photos de surf




2ème séquence: