dimanche 24 juillet 2011

Chili: Arica, le retour. Parque Lauca, surf... du 19 au 29 juillet 2011, avant le passage au Pérou

Nous revoilà dans la ville la plus au nord du Chili (seulement 50 km de la frontière péruvienne, sachant que le Chili fait 4300 km, on peut dire que l'on est vraiment au nord!): Arica, pour y retrouver Jeanne. Celle-ci a atterri à Lima et nous retrouve après un trajet de plus de 20h de bus.
On part dès le lendemain pour le Parque Lauca, à la frontière bolivienne, dans les Andes, à des altitudes comprises entre 3200 et 6342 mètres.
La route permet de découvrir une grande diversité de paysages magnifiques:
-le desert et ses cactus
Sur la descente, Pukara de Copaquilla


Et vallee de Lluta, avec la route permettant de passer de l'altitude 0 à plus de 2000 mètres en très peu de temps


Vallee de Lluta, oasis de verdure coincé au milieu des dunes de sable.

laissent place à un relief et une végétation de type altiplanique:


Vu depuis notre "spot" pour la nuit. Le petit village de Putre, à 3500 mètres d'altitude, dominé par les montagnes enneigées
Par contre la transition entre Arica, au bord de la mer, et les 3500 mètres d'altitude en quelques heures est assez difficile à supporter!
-Aussi bien pour nous qui ne sommes plus du tout habitués, avons du mal à respirer et passerons une très mauvaise nuit.
-que pour le camion, qui nous en fera voir de toutes les couleurs, n'ayant plus aucune puissance arrivé à 3500 mètres. On n'arrivera pas jusqu'au lac, situé à 4500 mètres, le camion s'arrêtant 10 kilomètres avant, frustrant sachant que l'on vient d'en parcourir 150 pour arriver jusque là! Il semblerait que ce soit dû à l'altitude, manque d'oxygène, ce qui peut être vrai puisque une fois redescendu au bord de la mer, plus aucun problème, il se comporte comme un chat! Il va falloir que j'éclaircisse tout ça avec un mécanicien!


Mitch au milieu des montagnes, lieu qu'il a eu du mal à atteindre, à 3500 mètres d'altitude!
 3 jours bien agréables, au milieu de ces paysages grandioses, dommage que le camion ait eu autant de mal à grimper, ça nous a un peu fait peur!
Entrée du parque Lauca, à 4500 mètres d'altitude, avant d'aller se plonger dans des thermes

Vigognes à l'entrée du Parque Lauca

Contrôle de police et de lama
 Une fois de retour à Arica, les filles enchainent avec un bus pour le Pérou pour se rendre au lac Titicaca qu'elles atteindront après une nuit complête. Et moi, ne voulant pas trop me presser, ayant pas mal d'administratif à rêgler, le camion à gérer, étant bien ici et voulant faire du surf, je reste à Arica avec mon pote néo-Z. Je rejoindrai les filles d'ici quelques jours à Arequipa au Pérou.

Dans cette ville se trouve une vague à la solide réputation: "El Gringo". Un énorme tube qui explose à 50 mètres d'un plateau rocheux avec 1 à 2 mètres de profondeur, ça ne rassure pas!
Pour la première session on réussira à prendre 2-3 vagues mais on n'en menait pas large avec mon pote néo-Z! Le lendemain c'est énorme, plus de 5mètres annoncés, il y a une vague de "gros" qui fonctionne, mais seulement accessible tiré par des jet-ski ou avec des planches immenses. Le surlendemain, même taille, mais j'arrive à trouver un coin à tube et m'en met plein les mirettes, génial, surtout que je suis tout seul!
Enfin, le dernier jour, la mer s'est un peu calmée, 8 personnes à l'eau à El Gringo, c'est parti... Les grosses séries doivent approcher les 4 mètres, mais c'est surtout ce tube énorme se formant à chaque vague qui rend l'exercice assez périlleux. Du coup j'ai décroché le tube de ma vie, une espèce de caverne plus large que haute, une vision extraordinaire, un bruit hallucinant... J'en suis resté sonné quelques minutes tellement ça a été intense!
Faut vraiment s'accrocher et pas le droit à l'erreur! Des séries plus grosses qui pètent plus loin, une grosse décharge d'adrénaline en imaginant qu'une vague pourrait nous casser dessus!
Et puis ce qui devait arriver arriva: une vague un peu plus grosse que les autres, pas le temps de remonter assez vite, un énorme tube s'écrase sur moi, la planche n'a pas survécu! Elle n'avait que 3 semaines, les boules! Mon pote Tim a cassé la sienne sur sa 2ème vague alors qu'il ne l'avait surfé que 2 fois et qu'elle était neuve. Les gens restés sur le bord nous diront qu'au total une demi douzaine de planches n'auront pas survécu à la session, sur la douzaine de mecs passés à l'eau dans la matinée, ça fait une belle moyenne de 50%, pas très rentable comme vague! Heureusement, j'ai trouvé un mec pour me la réparer pour 40 euros!

Une belle séquence que j'ai pris quand je suis arrivé. Je vous rassure, ça n'est pas moi, je n'en ai pas la prétention. On a vu des types prendre des tubes hallucinants, ce que l'on voit dans les vidéos.
Pas de photos de ma poire, Elo n'étant pas là, pas de photographe officiel. Quel dommage, j'aurais tant voulu avoir une image de ce tube!









 
Le résultat de la matinée!

Et la vague de gros surf du coin, voyez la taille du mec en bas de vague...
 Voilà ce qui clôt la semaine surf, plus de planche, je pars donc rejoindre Elo et Jeanne au Pérou, Arequipa et Cuzco, pour une petite semaine...


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