C'est parti pour plus de 2000km de route pour rejoindre le nord du Chili, Arica, à la frontière bolivienne, où nous avions, il y a 4 mois, passé 1 semaine, alors à la recherche d'un camion!
Le trajet, en noir... 2 200 km dont 1500 de desert... |
Nous embarquons donc Tim, notre pote néo-zélandais rencontré 1 semaine avant à Pichelemu.
Les 500 premiers kilomètres d'autoroute au nord de Santiago passent au milieu de collines verdoyantes, la région produisant nombre de fruits. Mais nous arrivons rapidement dans le desert, d'immenses étendues de sable, de pierres, parsemées de collines, complètement pelées, aucune végétation... Ca a son charme au début, beaucoup moins après 1500km!
Paysages de desert |
Sur la route, un parc national aux roches granitiques étranges, parsemées de taches... où nous passerons une nuit, plutôt tranquille.
Juste après, un champ de pierres aux formes étranges... fantasmagorique...
Un champ de pierres aux formes étranges... |
Et approximativement tous les 500km, une ville assez importante, souvent très industrielle, de traitement de minerais, extraits du desert, ou de production d'électricité.
Par exemple, une des plus grosses mines à ciel ouvert du monde, produisant du cuivre, se trouve à l'intérieur des terres, à côté de Calama et une énorme usine de production hydro-électrique occupe les 3/4 d'une ville cotière, assez affreux!
On s'arrêtera une journée à Antofagasta pour une session de surf mémorable, mais nous réfugierons rapidement sur une presqu'île, à 20km de la ville, mais complètement isolée. On se croirait au bout du monde!
La vague de Pichilemu |
Puis celle du desert |
Desert et vagues |
Mitch sur une piste desertique |
Formation rocheuse à la sortie de la ville d'Antofagasta, l'arche de la "Portada" |
Avant dernière ville chilienne avant la frontière: Iquique, coincée entre les montagnes, les dunes de sable et la mer, assez industrielle, rien d'extraordinaire, mais des vagues très réputées. Nous n'aurons même pas surfé tellement il y avait de monde à l'eau!
Une des autres facettes de cette route du desert: les villages fantômes. Il semble qu'il y en ait beaucoup dans cette partie du pays, abandonnés par les travailleurs lorsque l'exploitation des mines environnantes s'arrêtait.
Petite pause sur le site d'une usine de fabrication de salpètre (qui servait d'engrais avant l'apparition d'engrais chimiques), qui a fonctionné de 1870 à 1960 et qui tombe en ruine. Impressionant et assez émouvant!
Nous n'avons pas eu le temps de nous arrêter à la ville voisine où logeaient les ouvriers, elle aussi abandonnée, qui semblait pourtant vraiment étonnante! Peut-être lorsque nous repasseront dans le coin sur notre route vers le Brésil?
L'usine désaffectée, faite de tôles qui veillissent assez mal |
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