dimanche 11 décembre 2011

Equateur : Quito, Deuxième édition, les 7 et 8 décembre 2011

Arrivés en fin d’après-midi dans le but d’assister aux dernières projections du festival de ciné français, mais la salle avait changé, du coup on s’est retrouvé dans un amphithéatre à côté, au milieu d’un énorme concert gratuit pour adolescents… Bof !
Et on revenait surtout pour les musées que nous n’avions pas pu voir lors de notre premier passage parce que fermés :
-le musée de la banque centrale avec sa collection de poteries et d’objets en or, de l’époque pré-inca, absolument superbe !
Les "géants" de la culture Bahia (-500 à 650 a.J.C.), mesurant de 50cm à 1m 
La plus belle pièce du musée, en or, de 30cm de diamètre
-l’œuvre finale du plus important artiste équatorien, contemporain, Oswaldo Guyasamin : ‘La Capilla del Hombre’, une église parallélépipèdique, sobre, à l’intérieur de laquelle sont disposées des œuvres immenses de l’artiste. Ca se rapproche parfois de Picasso, du cubisme, avec une touche particulière.
Fervent pacifiste, cette chapelle est un mémorial à la souffrance, et aux victimes des guerres et de la torture. Ca n'est pas très gai, plutôt sombre, mais on a adoré son travail !
Le site domine la ville de Quito. Une de ses sculptures



Dédicace au Nicaragua


Le condor, symbolisant le peuple andin et l'Amérique Latine, terrassant le taureau espagnol
Et le soir-même on enchaîne vers la Colombie… Ca commence fort : obligés de changer 3 fois de bus dans Quito pour arriver au terminal, dont un trajet pour lequel on devra laisser passer 10 bus gavés de gens et finir par s’incruster au milieu d’un amas déjà bien compact, avec nos 2 énormes sacs, notre sac en toile plein et mon sac à dos, l’horreur !
On finit par arriver au terminal duquel partent les busjusqu’à la frontière, mais il n’y a pas de distributeurs, or nous n’avons plus un sous ! C’est reparti dans l’autre sens !
On finit par monter dans un bus à 18h, alors que l’on pensait partir à 15heures et bien entendu on arrive trop tard pour passer la frontière, obligés de dormir dans un délicieux petit hôtel devant le terminal de bus de Tuncan, ville tout autant délicieuse, à la frontière équatorienne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire