dimanche 4 décembre 2011

Equateur : villages de Mompiche et Canoa, côte Pacifique, du 29 novembre au 5 décembre

Première étape : le village de Mompiche, après 2 trajets de bus, dont un de nuit, toujours aussi peu confortable !
 
Nous arrivons vers 10 heures du matin dans un petit village de pêcheurs d’une centaine d’habitants, qui n’était accessible que par bateau il y a encore 4 ans, au milieu d’une baie immense bordée de cocotiers, au fond de laquelle déroule une vague censée être la plus belle du pays. Mais ça n’est pas la bonne période et les vagues ne seront pas aussi belles que ce qu’elles peuvent être.

On trouve un jardin où planter la tente et profiterons des plages alentours, de sable noir, blanc, bordées de cocotiers, ainsi que des gens rencontrés, dont un couple suisso-bolivienne super sympa, qui a acheté au Chili un véhicule qui m'avait intéressé lors de notre recherche il y a 8 mois à Santiago…

Du repos, du surf, de la plage, des balades, des soirées autour d’un poisson grillé à discuter voyage… un séjour au bord du Pacifique agréable !
On profite bien de la vie tranquille d’un petit village de pêcheurs où rien ne se passe, la sieste en hamac et les matchs de foot à la télé le soir étant la principale activité. Quel plaisir de déambuler dans les rues et de profiter de ce rythme de vie, surtout à la tombée de la nuit, quand tous les gamins sont dans les rue et, les adultes devant leur porte à discuter...

Notre "spot" à camping, Elo et son poisson du jour, pas fameux au barbeuc!

Île de Portete et la pêche aux cocos

Les potos de l'hôtel: Cyril le suisse et sa femme bolivienne, Shayn le canadien au style très surfeur!

Dans le village, de très jolies constructions en bois avec des toits de paille et des étages superposés, dont certaines toutes en bambou. Il semble ne pas y avoir de vent dans le coin et faire chaud toute l'année, ce qui permet des constructions plus légères.
L'hôtel dans le jardin duquel on dormait

Une case en bambous



Mais désirant voir un autre aspect de la côte, on enchaine avec 3 bus pour parcourir les 200 km qui nous séparent du village de Canoa. Celui-ci est beaucoup plus grand, et plus fréquenté, surtout par des équatoriens, ce qui en fait une destination très populaire.

C’est assez rigolo d'arriver du village tranquille de Mompiche et de se retrouver au milieu des cahuttes vendant poissons et ‘ceviches’ sur la plage, les enceintes crachant Merengue et reggaeton à plein volume, les gens installés dans des chaises sur le sable, abrités du soleil par des toiles colorées. C'est le we, donc un peu de monde et des jeunes dans les bars.





Barque de pêcheur, vélos pour vendre de la bière et la plage, bien occupée par les cabanes. La photo est prise au coucher du soleil, c'est pourquoi il n'y a pas grand monde!


Barques de pêcheurs, cahuttes de plage et front de mer en bois.
Les toiles pour protéger du soleil. Ingénieux et esthétique





Bar de plage, de nuit.
Mais on a trouvé un hôtel tranquille, un peu à l'écard de l'agitation et à 2 pas de la plage, où l'on peut planter la tente dans le jardin, profiter du wifi pour enfin mettre à jour ce %¨^#@ de blog, de la cuisine pour se gaver de crevettes (les pêcheurs en ramènent beaucoup dans ce coin, dont des gambas à 5 euros le kilo),  et aller s'imprégner de l'ambiance du bord de plage le soir.
La tente dans un jardin vraiment sympa


Tellement bien qu'Elo voudra y rester 1 jour de plus, ce qui n'est pas plus mal puisque ça m'aura permis de revendre ma planche, que j'étais censé refourger facilement en Equateur, dont je me suis servi 4 fois, et pour laquelle j'ai bien galéré à trouver acquéreur.
Nous voilà sereins, il n'y a pas grand chose de plus encombrant qu'une planche de surf pour voyager, surtout que nous attend un sac en plastique "type bled" à Quito contenant un carton avec les chapeaux de Cuenca.

On va essayer de partir demain matin tôt  pour rejoindre les montagnes du centre du pays, à 2h au sud de Quito, dans le but d'aller se promener en montagne. Au programme de la journée : 4 changements de bus avec des trajets de 2-3 heures à chaque fois, sans oublier les attentes.

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