jeudi 17 novembre 2011

Pérou : Lima, départ des cocos et découverte de la ville du 3 au 7 novembre 2011.

Les zozos ayant leur vol retour de Lima, il fallait bien y passer ! Cette ville a très mauvaise réputation d’un point de vue touristique, mais ayant été très agréablement surpris par Santiago, qui jouit de la même réputation, on espère bien tirer notre épingle du jeu et profiter de l’activité culturelle d’une grande ville, n’ayant pas vu un film sur grand écran depuis 3 mois et de pièce de théatre depuis Santiago !
Et puis j’aimerais bien trouver une planche, réputées de bonne qualité et bon marché, et aussi me faire ajouter des pages à mon passeport qui commence à être sacrément plein et pour lequel j’ai peur aux frontières équatorienne et colombienne !
On atterrit dans un hôtel bien populaire avec la réceptionniste la plus antipathique qu’il nous ait été offert de rencontrer depuis le début du séjour (ce que nous lui dirons d’ailleurs !), une dernière soirée, qu’Elo finira seule avec Tom à écumer les bars et boites de la ville pour se faire piquer son sac à main avec notre carte bleue dedans. Débarqués à 5h du mat la gueule enfarinée, pas moyen d’appeler pour faire opposition, il faudra attendre le lendemain, 2ème édition pour Elo, belle perf ! Heureusement qu’elle n’avait pas grand-chose dedans, sa polaire fétiche achetée en Nouvelle Zélande et qu’elle traine depuis plus d’un an, son sac et son porte-monnaie achetés au marché artisanal d’El Bolson, 10 soles (2 euros) et sa collection de billets qu’elle gardait toujours sur elle, bien entendu ! Heureusement que je lui vide régulièrement son sac, sinon ça aurait pu être le drame !
Lever à 9h pour appeler le service d’opposition, préparation des affaires, un dernier repas et les cocos s’envolent ! On se retrouve tous seuls, sans camion, sans copains, ce qui ne nous était pas arrivé depuis notre début du séjour en Amérique Latine ! Un peu tristounets !
Départ des cocos, attente du taxi sur la place d'armes de Lima.

Place d'arme de Lima

On change d’hôtel et arrivons dans une superbe demeure coloniale, qui doit être conseillée par la guide du routard puisque c’est plein de français (c’est à ça que l’on reconnaît les hôtels travaillant avec des guides : anglo-saxons lorsque conseillés par le Lonely Planet, français par le guide du routard, je ne sais pas quoi pour les israéliens, mais ce sont eux les plus forts pour les bons plans !).
Notre chambre donne sur la terrasse sur laquelle vivent 1 paon, 2 perroquets, 1 chien, des pigeons… C’est vert, assez calme (sauf le matin quand on veut dormir, le petit dej est servi devant notre porte).



Hotel Espana, vue depuis notre chambre
Les animaux de l'hôtel, plutôt sympa dans cette ville bruyante et bordelique qu'est Lima!
La journée de samedi à chercher un sac et un porte-monnaie pour Elo dans le quartier huppé de Miraflores. On se retrouve dans un centre commercial ultra-moderne regroupant des boutiques de marques américaines et françaises, ça fait bizarre ! J’avoue en avoir profité pour manger au ‘Burger-King’, je rêvais d’un bon hamburger et ceux-là sont particulièrement bons, n’ayant pas croisé cette enseigne depuis plus d’un an je crois ! Par contre les magasins de planche sont tous fermés, il va falloir attendre lundi !

Centre commercial du quartier huppé de Miraflores, au bord de la mer. Bizarre de se retrouver là après Cusco!
Lendemain dimanche, tous est fermé, vive la déprime ! Heureusement une rue du centre est fermée à la circulation tous les dimanches et accueille des spectacles de rue, des concerts… ce qui occupera une bonne partie de notre journée, avec la visite du quartier chinois. Un endroit hallucinant d’activité, sûrement la sortie du we des limenos tellement il y a du monde, où sont vendues toutes les saloperies chinoises imaginables au son des hurlements des vendeurs de rue, au milieu de centaines de restaurants chinois (il y a beaucoup de restos chinois au Pérou, vendant du riz ‘chaufa’, frit avec des légumes). Génial !
Lendemain peu fructueux puisque j’apprends sur un site internet qu’il est impossible de faire rajouter des pages à son passeport, les planches sont beaucoup plus chères qu'escompté et je ne trouve pas mon bonheur. Et puis on s’aperçoit que Lima n’a pas grand intérêt, même pas moyen de trouver un ciné d’art et d’essai, les distances sont énormes, les taxis facturant assez cher… tout ça nous coûte bonbon et on décide de partir le soir-même dans les montagnes du centre.
Seul point positif : pour ne pas me faire voler mon appareil photo dans les sacs qu’on laisse en consigne à l’hôtel, je le prends avec moi et l’oublie dans le premier café où nous nous rendons ! Obligé de faire faire demi-tour au taxi après une demi-heure de route, un serveur me l’avait gardé. Quelle défaite cela aurait représenté pour nous, perdre notre appareil!



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